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19/2/14 : Les Afghans en Belgique – quelles armes, citoyen?

icilesafghansweb

Le mercredi 19 février à l’Horloge du Sud, le Centre régional du Libre Examen vous invite à un moment de réflexion collective (et conviviale) autour de la lutte que mènent les Afghans pour le droit de vivre en Belgique. L’objectif sera de faire le point sur les arguments juridiques en présence et de réfléchir, ensemble, à de nouvelles actions concrètes, citoyennes et/ou juridiques. 

18h. Accueil et projection du film « Au Béguinage » (20′) de Adrien Lengrand et Lysiane Charry ; exposition de peintures de Lola Rastaquouère ; photographies de Virginie Delattre, Michel Masquelier, Laurence Vray et Isabelle Marchal ; dessins de Bernard Fasol, Xavier Löwenthal et Blaise Dehon

19-21h. Rencontre-débat « Les Afghans en Belgique : quelles armes, citoyens ? »

Les intervenants :

  • Selma BENKHALIFA – avocate
  • Bernard DEVOS – délégué général aux droits de l’Enfant
  • Alexis DESWAEF – président Ligue des droits de l’Homme ; avocat
  • Anne-Marie DIEU – vice-présidente Ligue des familles
  • Oscar FLORES – responsable CRER (Coordination contre les rafles, les expulsions et pour la régularisation)
  • Samir HAMDAR – porte-parole des Afghans
  • Marwa MAHBUB – porte-parole des Afghans, femme de l’année
  • Fred MAWET – directrice CIRE

L’échange sera animé par Pierre-Arnaud PERROUTY – Ligue des droits de l’Homme.

Le lieu : l’Horloge du Sud – rue du Trône 141, 1050 Ixelles

 

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Pas dangereux, en danger (photo: Michel Masquelier)

Note d’intention

Il y a presque un an, le 8 mars 2012, une grosse centaine d’Afghans manifestaient devant le Conseil du Contentieux des Étrangers pour demander le réexamen du dossier d’une famille sikh menacée d’expulsion. Avec la célébration de la journée des droits des femmes en toile de fond, l’occasion aussi de revendiquer la prise en compte des persécutions liées au genre (mariages forcés, discriminations sévères, etc.) pour la reconnaissance du statut de réfugié. Le moins que l’on puisse faire dans une société qui se veut laïque et – au moins dans le discours – farouchement attachée à l’égalité hommes-femmes…

Mais la cohérence n’est pas toujours notre fort et la Belgique continue à expulser, pardon, à encourager les « retours volontaires » vers un pays dont elle déconseille pourtant la visite à ses propres ressortissants. Un pays en guerre où, par ailleurs, elle est elle-même engagée sur plan militaire depuis des années. Cherchez l’erreur.

Pendant ce temps, ici, d’une expulsion à l’autre, les Afghans se retrouvent à passer l’hiver dans l’Eglise du Béguinage, foyer inconfortable où, en l’absence de toute réponse de type structurelle, convergent toutes sortes de solidarités et d’actions citoyennes. Par leur détermination, leur courage, leur bonne humeur aussi, les Afghans gagnent doucement mais sûrement la sympathie d’une bonne partie de l’opinion publique… sans que le gouvernement daigne pour autant revoir sa position et considérer enfin, au moins provisoirement, la question des réfugiés afghans comme une priorité politique et non comme une série de cas particuliers, à traiter à la discrétion individuelle.

Beguinage
Le Béguinage (photo: Michel Masquelier)

A l’occasion de la présentation publique du film «  « Au Béguinage » réalisé par Adrien Lengrand et Lysiane Charry, le Centre régional du libre examen souhaite proposer un moment de rencontre à partir de deux questions qui nous semblent étroitement imbriquées dans ce qui se joue…

1)     Les Afghans à Bruxelles : la politique du vide juridique ?

« De wet is de wet », aime à répondre  la Secrétaire d’Etat à l’Asile, Maggie De Block, en guise de fin de non-recevoir aux demandes d’asile. Refusés sur le territoire mais en pratique non expulsables, les familles afghanes se retrouvent enfermées littéralement dans une zone de non-droits (non droit au logement, non droit au travail, non droit à une scolarité sereine pour les enfants), subissant dès lors une sorte de harcèlement d’Etat qui n’a comme seule finalité que de les pousser à accepter, de guerre lasse, le rapatriement « volontaire »…

Pour nombre de juristes spécialisés en droit des étrangers, une application stricte des lois, traités, directives et autres déclarations des droits de l’Homme devrait pourtant conduire les autorités à reconsidérer favorablement leurs demandes d’asile ou de régularisation de séjour pour raisons humanitaires, a fortiori pour les familles dont les enfants sont nés en Belgique, ou qui y séjournent (et y travaillent) depuis de nombreuses années.

>> Quels sont les arguments juridiques en présence ? Dans quelle mesure le gouvernement bafoue-t-il la légalité ? Quels voies de recours possible et à quel(s) niveau(x) ?

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Noé (photo: Laurence Vray)

2)    Les Afghans à Bruxelles : quelles armes, citoyens ?

Alors que les sans-papiers se battent généralement pour leurs droits dans une indifférence quasi générale, les Afghans sont parvenus à fédérer autour d’eux toutes sortes d’acteurs de la société civile : associations diverses de défense des droits humains, syndicats, primat de Belgique, mais aussi simples citoyens engagés, artistes, etc., se sont ainsi largement substituées aux carences de l’Etat. Même si la mobilisation s’est avérée durable et relativement importante, il semble que le traitement de la question demeure assujetti à des considérations de nature platement électoraliste (en résumé : solidarité gouvernementale contre  la NVA). Autrement dit, que le gouvernement fasse la sourde oreille et table sur l’essoufflement du mouvement. Comment, dans ces conditions, se faire entendre des autorités ?

>> Pétitions, manifestations, actions festives et spectaculaires, chaînes de solidarité ; quelles sont les possibilités d’actions concrètes pour les citoyens ? comment gagner la bataille médiatique ? quelles pistes pour éviter que la mobilisation s’essouffle ?

Beaucoup plus d’infos : https://450afghans.owlswatch.net