Le propriétaire déchu, le piscinier, la sirène au collagène, la fille au maillot et l’extraterrestre cactus se retrouvent au bord d’une piscine, relique d’une époque depuis longtemps révolue. Elle est à la fois le ventre et le centre d’une copropriété mise en vente où le show va s’enflammer.
Le tuba des pédiluves est une tragi-comédie où la survie spirituelle de l’humanité est presque sauvée par les acteurs sauveteurs du Costa Concordia … Le spectacle se veut une chorégraphie G.R.S. à leur service, une variation en trois temps, d’un geste de plus en plus incontrôlable, d’un mouvement vital qui s’emballe, d’une spirale. Il est un moteur destiné à faire naître le rire, tout en sachant que ce dernier n’est jamais que le détonateur ou le révélateur de notre vaste noyade collective.
Mercredi 20 avril, 19h30, Théâtre Varia (78 rue du Sceptre, 1050 Bruxelles)
5X2 places à gagner pour les plus rapides. Les autres: 9€ plutôt que 18€ avec le code « Centre Librex ». Réservation: 02/640.35.50 ou reservation@varia.be
Avec Le tuba des pédiluves, Arthur Egloff et Damien Chapelle sont prêts à désarmer un nouveau vocabulaire et à partir à l’assaut de l’art du vivier. Tels de joyeux apothicaires, ils inventent un texte au ph jamais neutre. Ils se souviennent de la chimie, de la dernière œuvre de William Shakespeare et d’une punchline Lavoisier : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.