11>13/11/21 | 8e Féministe Toi-Même!

Après une édition complètement virtuelle et pourtant drôlement réussie en 2020, on est ravi·es de se retrouver dans le monde réel ! Parce que Féministe toi-même !, c’est d’abord tout un samedi de novembre où se croisent et se mélangent une multitude de belles personnes au PointCulture de Bruxelles.

Organisé de façon dynamique et interactive, ce « mini-salon des militances inventives » cherche à favoriser l’échange et la vulgarisation d’outils militants.

Ateliers de broderie militante, auto-défense pour femmes et jeunes filles, atelier survie, écriture claire et inclusive, vin inclusif (si si), ciné-débats, rencontres, librairie féministe, dédicaces, bar convivial, etc. pour finir avec les mots qui claquent de Thyphaine D puis de Joëlle Sambi. Cette fois encore, le festival s’attache à mettre en avant et défendre un féminisme ou plutôt des féminismes engagés… et joyeux ! A vos agendas !

Le programme – [Et sur Facebook]

Jeudi 11/11, la Maison du Livre de Saint-Gilles

10h  Fanzine toi-même ! – création militante (Maison du Livre) | Jackie + Camille Wernaers

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Où l’on éclate les stéréotypes dans la presse en s’éclatant!

19h – Soirée d’ouverture | Contre les violences sexistes et racistes, « on se lève et on se bat » | Nacira Guénif-Souilamas, Natalia Hirtz, Maryam Kolly & Renaud Maes

Entrée libre. Réservation obligatoire : j.robert@lamaisondulivre.be 
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Une soirée sur ce renouveau contestataire qui dérange et offusque l’ordre social établi et met à nu des structures de violence. La discussion sera ponctuée d’interventions slamées de l’artiste pluridisciplinaire Marie Darah, chanteureuse, acteurice, auteurice, slameureuse.

Covid Save Ticket demandé, désolé·es

Samedi 13/11, PointCulture Bruxelles

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Entrée libre en fonction des places disponibles
Certains ateliers demandent une inscription. A voir ci-dessous !

Covid Save Ticket demandé, désolé·es

13h30 – Accueil

14h>18h – Stand Tulitu + axelle magazine

Une sélection colorée d’ouvrages autour des thématiques abordées au cours de la journée…

14h>18h – Espace Corps écrits

Les dernières productions de l’asbl, dont un auto-référenciel pour prendre soin de soi-même

14h>18h – Espace Amande Art

Les dernières créations portatives de l’artiste et les explications sur la démarche qui vont avec…

14h>18h –Atelier Culottes, parlottes – Création militante + expo | Valérie Provost

Grande salle
Un lieu douillet, poétique et créatif pour explorer collectivement vulnérabilités et revendications

https://www.facebook.com/events/249434137044320

Culottes parlotte, c’est à la fois une expo, un atelier artistique participatif tout public et un moment de grande convivialité proposés par l’artiste Valérie Provost. Les participant·e·s sont invité·e·s à utiliser l’objet et la forme « culotte » à des fins d’expression personnelle, et donc comme espace intime poétique, et/ou comme support de revendication d’égalité de genre et de visibilité des vulnérabilités. Tous les médias sont les bienvenus (broderie, dessin, tricot, collage, sculpture, photographie, écriture…).

Les thèmes abordés librement sont d’une incroyable variété : amour, sexualité, violence (y compris féminicides), handicap, menstruations, mutilations génitales féminines, genre/non-genre, abus, prostitution, environnement, enfance, maladie, plaisir… L’ensemble touche par sa poésie, son humour, et/ou sa revendication. Et surprend par la richesse des sujets abordés tantôt sans tabou tantôt avec pudeur, mais également par la diversité des couleurs, des matières et des regards sur ce vêtement si commun.

14h>15h – Atelier Du bon usage de l’écriture inclusive | Anne Vervier (Rédaction claire)

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[Positive au coronavirus, Anne Vervier ne pourra pas donner l’atelier prévu à 14h, et sera remplacée par Irène Kaufer. Cet atelier-ci est donc maintenu, à la différence de celui de 16h, reporté.]

Chers lecteurs (ou) Chers lecteurs et lectrices, (ou) Cher·es lecteur·rices, (ou) Cher lectorat… Comment s’adresser à un public varié pour que les femmes se sentent aussi concernées que les hommes, sans toutefois alourdir son texte? Plus précisément : Quelles sont les diverses techniques de l’écriture inclusive? Pourquoi les utiliser? Peuvent-elles nuire à la lisibilité d’un texte? Quelles sont les recommandations en la matière? Comment faire le meilleur choix de communication pour un texte professionnel précis? Anne Vervier répondra à ces questions lors de cette classe interactive.

14h>15h45 – Atelier autodéfense femmes | Garance

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https://www.facebook.com/events/597721994904990

Les formations d’autodéfense proposées par Garance vous permettent de reconnaître vos propres limites, de les poser de manière verbale et non verbale et, si besoin, de les défendre de manière physique. Bref, d’être plus zen dans toutes les circonstances de la vie. Les situations les plus courantes d’agression verbale, sexuelle et physique trouvent souvent des solutions simples et efficaces.

L’occasion de faire connaissance avec les outils d’autodéfense avec une pédagogie féministe et en non-mixité.

14h>16h – Ciné-rencontre De l’autre côté des mères X J’ai mal à ma maternité | Lara Lalman vs Marie Betbèze

Lara Lalman, réalisatrice du premier, rencontrera Marie Betbèze, réalisatrice du deuxième et, accompagnées de Cécile Chantraine représentante belge de l’association Maman Blues et Pascaline Crevecoeur de l’asbl No-Body Is Wrong, elles offriront à quatre un regard croisé sur cette large thématique des difficultés maternelles.

https://www.facebook.com/events/1518180068543106

La difficulté maternelle est un sujet tabou, souvent méconnu, voire inavouable. Les ressentis des mères souvent vécus comme anormaux. Ne serait-ce pas temps d’arrêter de penser qu’il n’existe qu’une seule maternité normale ? Et d’être soutenu·es par la société en ces termes de différences ? De sortir des inégalités des genres quant à la parentalité ? Car chaque maternité est unique, complexe et faite de multiples visages.

De l’autre côté des mères, du collectif D’une femme à l’autre (78′), 2021

Quelques mois avant et après l’accouchement, une dizaine de femmes d’origines diverses libèrent leurs voix, devant la caméra. Au-delà de la « socialement correcte » joie d’être mère, il y a aussi la solitude, l’isolement, la culpabilité, l’injustice, l’épuisement,… De l’autre côté des mères est un documentaire mêlant paroles, poésie et danse qui donne la parole aux femmes concernées pour questionner ce qu’il manque à notre société pour une expérience maternelle plus réjouissante.

j’ai mal à ma maternité, de Marie Betbèze (52′), 2018

Mettre au monde leur enfant n’a pas été le plus beau jour de leur vie. Clémence, Élise, Gaëlle, Lætitia et Lauriane racontent leurs expériences de difficultés maternelles, celles qu’elles ont vécues à la naissance de leur enfant, parfois même durant la grossesse. Elles retracent comment ce savoir « être mère » n’est pas tombé sur elle d’un coup de baguette magique, ces sentiments d’angoisse, comment des choses simples sont devenues impossibles, et le chemin parcouru pour pallier à ce trouble.

Les différents récits s’alternent, se complètent, se nuancent. C’est la parole de ces femmes qui est au centre, frontalement, dans une grande sincérité.

Les films seront tous deux disponibles en ligne, et donc à voir chez soi, du lundi 8 au samedi 13/11

Les Liens :

De l’autre côté des mères : https://vimeo.com/553228331

j’ai mal à ma maternité : https://vimeo.com/297722400

Mot de passe pour les deux : Féministe toi-même

14h>16h – Canapé-rencontre : « Cher journal, je cherche les femmes » | Rencontre avec axelle magazine

https://www.facebook.com/events/901518403827381

La presse féministe dans le paysage médiatique belge, vue par celles qui la font.

Un média féministe dans le paysage belge : rencontre en trois temps autour de l’équipe d’axellemagazine. Avec Sabine Panet (rédac’ chef), Camille Wernaers (journaliste) et des étudiantes ayant participé au projet Nellie Bly, qui paraît dans le numéro de novembre. Au programme :

1 Les femmes sont dans axelle, qui fait peau neuve en novembre
axelle, média féministe belge, c’est d’abord un magazine, réalisé par une rédaction et des journalistes indépendant·es depuis janvier 1998. C’est aussi un site web et des podcasts. En novembre, axelle fait peau neuve ! Nous changeons de périodicité (de mensuel à bimestriel) et allons développer de nouveaux contenus, dont nous pourrons parler ensemble.

2 Les médias : 4 % – axelle mag’ : 100 %
Les chiffres belges du dernier Global Media Monitoring Projet, fin septembre, nous affligent… sans nous étonner. Dans cette étude (Universités de Mons et de Gand), les femmes sont toujours extrêmement sous-représentées. « Les hommes représentent globalement 75 % des sujets d’information. C’est encore pire si l’on se penche sur le ou la principal.e protagoniste des sujets, qui est un homme dans 96 % des cas. » Notre projet éditorial, journalistique et féministe, a plus que jamais du sens aujourd’hui dans le paysage médiatique francophone. On vous en dira plus lors de cette rencontre.

3 Le projet Nellie Bly : les violences de genre dans le viseur
Comment, dans un média, raconter de façon juste les multiples violences dont les femmes sont victimes ? Tout au long de l’année 2021, axelle mag’ a proposé des formations sur ce sujet à des étudiant·es en journalisme et a organisé des webinaires avec des expertes. Nous avons aussi accompagné des jeunes journalistes dans la réalisation d’articles et de podcasts (sur notre site) consacrés à l’actualité des violences envers les femmes en Belgique. Nous aurons la fierté de vous les présenter !

16h>17h45 – Atelier autodéfense jeunes filles (8-12 ans) | Garance

Pour s’inscrire
https://www.facebook.com/events/597721994904990


Apprendre à reconnaître des signaux d’alarme, à chercher de l’aide auprès d’adultes et à poser et protéger ses limites

16h>17h – Atelier Du bon usage de l’écriture inclusive | Anne Vervier (Rédaction claire) REPORTE

COMPLET | REPORTE

[!!! Positive au coronavirus, Anne Vervier ne pourra pas donner l’atelier prévu à 16h mais vous propose une séance par zoom le mercredi 17 entre 16 et 17h. Priorité sera donnée aux inscrit·es, qui seront contacté·es sous peu. L’atelier de 14h, par contre est maintenu et sera donné par Irène Kaufer.]


Trucs et astuces pour pratiquer l’écriture inclusive sans perdre en lisibilité, bien au contraire (bis)

Visuel : d’après Fleur Godart (dessinatrice BD et grossiste en vin)

16h>17h30 – Atelier In vino femina | Laurence Rosier

Manifeste pour un vin inclusif (et plus si affinités), autour de l’ouvrage éponyme de Sandrine Goeyvaerts.

https://www.facebook.com/events/1843150179367317

Dans son Manifeste pour un vin inclusif, Sandrine Goeyvaerts avec verve et humour met le monde du vin à l’envers. C’est ce que nous tenterons de faire également lors de cet atelier féministe autour de la « dive bouteille », et d’une réflexion sur le vocabulaire vinicole et oenologique et ses relents patriarcaux. Cavistes et vigneronnes de tous les pays, nous allons vous proposer des étiquettes de vin de derrière les fagots et nous terminerons par une dégustation de vins non pas « pour les femmes » mais faits par les femmes!

16h>18h – Arpentage-canapé Les Mots du contre-pouvoir | Julie Boitte

Où l’on explore ensemble le petit dico, on le déconstruit, on le reconstruit…

Pour s’inscrire

Un dictionnaire, ça ne se lit pas en une fois. Pourtant ce Petit dico féministe, antiraciste et militant est fort attirant! Nous vous proposons d’en faire une lecture collective et participative, inspirée des méthodes d’arpentage. Chacun.e repartira avec en tête et au corps, (au moins) un de ces Mots du contre-pouvoir.

17h30>19h15 – Atelier de survie | Baobab van de Teranga

https://www.facebook.com/events/1554488281558889

Un atelier de survie, c’est un espace-temps précis, dans lequel nous apprenons à nous considérer.  Dans nos corps, dans nos pratiques, dans nos savoir et savoir-faire, dans nos relations.

Un atelier de survie, c’est l’espace-temps nécessaire pour se valoriser, pour changer nos récits.

Il n’y a pas de victimes, il n’y a que des être de survie. Stratégie de contournement, d’évitement, de préservation, de rupture. Tout est bon pour retrouver sa vie, pour survivre.

Un atelier de survie, c’est le moment où nous capitalisons nos réalités, nos expériences, où nous créons notre propre manuel, où nous devenons notre propre référence.

Accessible à toutes personnes en capacité de porter une considération saine et entière à l’ensemble des participantes.

18h>19h – Ciné-débat Elles tournent/Dames draaien présente « Tout peut changer »

https://www.facebook.com/events/1023785441746634

« Tournez, mesdames ! » disait, en 1914, Alice Guy Blaché, pionnière du cinéma. Un siècle après, les femmes réalisatrices continuent d’enrichir notre vision du monde. Elles résistent, inventent, cassent les stéréotypes. Leurs films, pleins d’humour, de fureur ou d’impertinence, nous font (re)découvrir leurs réalités, d’autres vérités. Comme chaque année, en voici trois, du monde entier. Comme chaque année, en voici trois, du monde entier, à savourer entre six et sept…

  • Distancias, Susan Bejar, Espagne, 2020 (13′)- une fiction drôlement interpellante dans le métro.
  • Women: what we are fighting for, Victoria Guivik et Alina Shevchenko, Ukraine 2020 (30′) : un doc energétisant sur le mouvement LGBTQI+.
  • Madame Gandhi-Waiting for me, Misha Gose, Inde, 2019 (3’30): un splendide clip sur l’empowerment des jeunes filles.

19h15>20h15 – Tulitu présente : Camille Froidevaux-Metterie

La rencontre fort attendue avec l’autrice de « Un Corps à soi », animée par Camille Loiseau

https://www.facebook.com/events/267648685275505

Longtemps, les femmes n’ont été que des corps, définies par leurs fonctions sexuelle et maternelle. La révolution féministe les a délivrées de ce carcan, mais elle a aussi dévalorisé le corps féminin. N’est-il pas pourtant le nœud singulier de notre rapport à nous-même et au monde ?

À partir d’une relecture de Simone de Beauvoir, la philosophe Camille Froidevaux-Metterie propose de le saisir sous ses deux aspects : lieu de la domination masculine et vecteur d’une pleine émancipation. Sa pensée progresse au fil d’une exploration de ces événements corporels qui scandent la vie des femmes, de l’enfance empêtrée à la ménopause invisibilisée, de la honte adolescente à la découverte de la jouissance, de l’épreuve du réel maternel aux ravages de la violence sexuelle.

Au fil de ces étapes, où l’écriture en première personne résonne avec les voix plurielles des femmes, l’autrice pose les jalons qui leur permettront de reprendre possession de leurs corps, jusqu’au plus intime d’elles-mêmes.

Son féminisme incarné s’attaque au socle même du patriarcat et renouvelle, à l’écoute des luttes les plus contemporaines, les fondements théoriques du féminisme.

Ce nouvel essai suit le travail commencé en 2015 avec son ouvrage La révolution du féminin. Un essai ultra-documenté mais accessible malgré tout. Un Corps à soi, Seuil, 352 p., 2021

Camille Froidevaux-Metterie est philosophe, autrice, chercheuse et professeure de science politique française. Ses travaux portent sur les transformations de la condition féminine à l’époque contemporaine, dans une perspective phénoménologique qui place la question du corps au centre de la réflexion. https://www.facebook.com/camille.froidevauxmetterie

20h – Concours de nouvelle, annonce des lauréat·es par Myriam Leroy + présentation de la nouvelle formule d’axelle magazine

20h30 – Thyphaine D. La Pérille mortelle

Déprogrammée l’an passé et pour cause, elle revient. Un spectacle fortement déconseillé aux masculinistes…

Embarquez pour un voyage dans une monde dirigée par les Clitocrates, quand, en française, la féminine l’emporte sur la masculine, où les femmes retiennent depuis des siècles tous les leviers du pouvoir et exhibent leurs menstruations avec fierté, où les petits garçons sont élevés pour ne se destiner qu’aux taches domestiques et au soin des autres avec humilité et discrétion, où de vieilles académiciennes repues de privilèges hurlent à la « Pérille Mortelle » quand des militants masculinistes demandent un langage un peu plus inclusif…

Occasion de revenir de manière humoristique sur des débats qui secouent l’actualité, et de faire entendre d’autres possibles pour la langue, et l’égalité avec une One Feminist Show décapante !

Typhaine D est une comédienne, autrice, dramaturge, metteuse en scène et professeure de théâtre française.

21h15 Oriana Ikomo Pause musicale

Oriana Mangala Ikomo Wanga est une musicienne/interprète bruxelloise. Elle s’inspire principalement du Jazz, de la Soul, du R&B et de la musique électronique.

21h25 – Joëlle Sambi + Sara Machine Les murs ont des mots

Un récital poétique accompagné de nappes sonores qui raconte des récits de gouines en colère. Une histoire, des histoires qui s’écrivent au fil de la lutte et s’incrustent entre les briques des murs qui en gardent la trace. Parce qu’il faut se souvenir des stigmates pour que jamais plus ils ne nous atteignent. Quand la langue caillasse de la slameuse se frotte à la musique électronique pour un puissant poème sur l’amour et l’engagement.

Auteure et activiste féministe LGBT, Joëlle Sambi écrit et soulève des interrogations sur l’identité, la norme, l’appartenance, elle est prise entre plusieurs langues et ses écrits en portent les traces. Elle habite la frontière et les étrangetés de sa langue mènent son écriture jusqu’à la poésie, au slam.

Par amour pour le funk, les basses analogiques et les rythmiques syncopées, Sara Machine pratique les machines tels que sampleurs, séquenceurs boîtes à rythme et delay . Son but est de croiser les influences qui la traversent pour restituer des échos de musique qui seraient issus de la house, de l’ambient, des performances de Jeff Mills ou de musiques plus traditionnelles et organiques.


Un mini festival proposé par le Centre Librex, PointCulture et la Maison du Livre avec la complicité de: Africa is/in th future, axelle magazine, Awsa.be, CETRI, Corps Ecrits, Culture et Démocratie, Maria Dogahe, Elles tournent-Dames draaien, Garance, les Grenades, Irène Kaufer, le Plan SACHA, Rédaction Claire, Valérie Provost, Laurence Rosier, la librairie Tulitu, Baobab van de Teranga.

Avec le soutien de l’échevinat de l’Égalité des chances de la Ville de Bruxelles et la Cellule Equals.be de la Région Bruxelles-Capitale.

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