7/2/2013 : Midi du Librex « Ados : la rencontre réinventée »
Midi littéraire : ADOS : la rencontre réinventée, autour de l’ouvrage de Véronique Georis « Pour se donner un genre »
Date : Jeudi 7 février 2013 de 12h15 à 14h30
Paf : 5 euros ( sandwiches et boissons compris)
Lieu : Maison de la Solidarité – 66, rue Coenraets – 1060 Bruxelles
Le Centre régional du Libre Examen continue sa réflexion sur le thème des jeunes. Pour ce faire, nous vous proposons un Midi littéraire au cours duquel Véronique Goeris, directrice d’AMO, présentera l’ouvrage « Pour se donner un genre » publié aux éditions Couleurs Livres. L’auteure y retrace les questionnements de jeunes garçons sur leurs relations avec les filles. Au cours de leurs échanges avec les travailleurs sociaux d’un service AMO et d’un CEFA, ils ont notamment confronté leurs origines culturelles à leurs attentes face à la sexualité et ont fait le constat de leurs différences sur ce sujet par rapport aux filles.
Et de fait, les garçons et les filles ne vivent pas leur développement psychosexuel ni leur expression sexuelle de la même façon. Appréhender cette différence de développement couplé à des normes culturelles diverses, se révèle être dans certains cas, un obstacle difficile à surmonter.
Afin de mieux accompagner les adolescents dans leur développement, le débat nous permettra d’aborder des questions telles : quel est leur vécu ? Comment appréhendent-ils la rencontre avec les filles ? Qu’est-ce qui les freine, les anime ? Quel comportement adopté ? Quelle est l’image qu’ils ont de la sexualité ? Quels préjugés ont-ils sur les filles ? Comment appréhendent-ils les relations entre partenaires de cultures différentes ?
Résumé de l’ouvrage : « Pour se donner un genre » de Véronique Goeris
Dans la rue, ils s’affichent face aux filles pour se donner un genre. Ils seraient plutôt timides, incertains.
Depuis le début de sa constitution, ce groupe de jeunes, composé uniquement de garçons de seize à vingt ans, restait bloqué sur la question des relations avec les filles.
Les conversations sur le sujet tournaient court, le terrain était miné. Entre loyauté à la communauté d’origine et fidélité à un pays d’accueil, entre la maison, le quartier, la ville et le pays d’origine des parents, l’imaginaire reste cloisonné, figé dans les stéréotypes.
Les travailleurs sociaux d’un service AMO ont ouvert pour eux un espace de conversation, d’écriture, de rencontre, où naturellement est venu se poser la question des origines de chacun et, à la suite, celle des relations avec les jeunes femmes.
A partir de leur périple accompagné au Maroc, leur rencontre avec des femmes militantes, ils appellent un avenir débarrassé des scories du passé où les racines sont un atout pour construire.