27/4/2012 : Midi du Librex « La crise, quelles crises ? »
Dans la continuité de son cycle sur la crise, Le Centre régional du Libre Examen organise un Midi littéraire et de réflexion sur l’interconnexion entre toutes les crises qui sévissent au Sud et au Nord de la planète.
Car, force est de constater que le néolibéralisme débridé a fini par entraîner l’économie mondiale au bord du gouffre, laissant sur son passage le goût amer de la misère et de l’exclusion, tout en forgeant des clivages de plus en plus marqués entre Nord-Sud, Riches-Pauvres.
Pour introduire le sujet, nous avons invité Virginie de Romanet, permanente au CADTM, Coordinatrice du groupe droit et représentante d’Eric Toussaint, coauteur avec Damien Millet, de l’ouvrage « La crise, quelles crises ? ». Ce livre analyse l’interconnexion entre toutes ces crises. Il accorde une attention particulière au Sud de la planète, même s’il étudie en détail la situation au Nord, où la crise s’est déclenchée. Les auteurs ne se contentent pas d’analyser la crise, ils détaillent les résistances actuelles en Amérique latine et font des propositions alternatives. Pour eux, il n’y a pas d’autre possibilité que de s’attaquer directement à la racine du mal: le système capitaliste productiviste.
Résumé de l’ouvrage :
En 2007-2008 a éclaté la crise financière internationale la plus importante depuis celle de 1929. Mais la crise n’est pas que financière et revêt de multiples visages.
- Crise économique et sociale : Après l’effondrement des Bourses et la quasi-paralysie du marché du crédit, faillites d’entreprises et licenciements massifs se sont multipliés.
- Crise alimentaire : En 2007-2008, l’importante hausse du prix des aliments a fortement accru le nombre de personnes souffrant de la faim, qui a franchi le cap du milliard en 2009.
- Crise climatique : Le saccage de l’environnement est la faute mortelle du capitalisme productiviste qui privilégie les profits, quel qu’en soit le coût écologique.
- Crise migratoire : La dégradation des conditions de vie incite les habitants des pays en voie de développement à partir en quête d’une vie meilleure. Les fonds qu’ils envoient sont essentiels à la survie de leurs familles restées sur place.
- Crise politique internationale : G8, G20, FMI, Banque mondiale, OMC maintiennent clairement leur orientation néolibérale, mais l’onde de choc de la crise les a secoués.
Sur l’ouvrage :
« Les pages sont brillantes, érudites. » – Jean Ziegler, ex-rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation
« Ce livre fourmille de faits passionnants. » – Jean-Marie Harriby, co-président d’Attac France