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28/05/2013 : Conférence Littéraire « une autre science est possible ! » d’Isabelle Stengers

Date : 28/05/2013 à 20h00

Lieu : Centre d’Action Laïque – av Arnaud Fraiteur – ULB Campus de la Plaine, accès 2, 1050 Bruxelles

Paf : 2 €

Comme le fast food, la fast science, c’est vite fait, pas bon et pas très digeste ! Une économie spéculative – avec ses bulles et ses krachs – s’est emparée de la recherche scientifique : les chercheurs doivent intéresser des « partenaires » industriels, participer aux jeux guerriers de l’économie compétitive. Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c’est la formule de l’excellence. Mais comment poser publiquement la question d’un désastre lorsque l’on ne veut pas que le public perde confiance en « sa » science ? Les mots d’ordre comme « Sauvons la recherche » font consensus, alors qu’ils ne posent surtout pas la bonne question : « De quoi faut-il la sauver ? »

Isabelle Stengers montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le « cerveau pensant, rationnel, de l’humanité », refuser que leur expertise serve à faire taire l’inquiétude de l’opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de sociétés. Il s’agit pour eux de nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c’est-à-dire aussi de produire des savoirs dignes de cette ambition.

En 1903, le philosophe américain William James (1842-1910) publiait « Le poulpe du doctorat ». Il éprouvait une telle répugnance vis-à-vis de l’enseignement académique qu’il se présentait comme un outsider, voire un charlatan. Au regard des plus récentes inventions institutionnelles visant à évaluer les chercheurs, les examens auxquels James s’en prend apparaissent pourtant comme d’innocents archaïsmes… Le poulpe enlace les chercheurs plus puissamment que jamais.

Dans ce brillant ouvrage, Isabelle Stengers met en avant les ponts entre activité scientifique et réflexion philosophique.

Lors du débat, nous débattrons de questions fondamentales telles que  : Qui sont donc ces chercheurs ? Quelles sont leurs approches et leurs réactions face à leurs expertises ? Sont-elles en faveur d’une mise à contribution afin d’atténuer l’inquiétude de l’opinion publique ou à contrario, favorisent-elles le rayonnement de la croyance en un progrès scientifique inévitable qui dans un avenir proche ou lointain sera capable de résoudre nos grands problèmes de sociétés ? Quelles positions ces groupes de penseurs vont-ils adopter ? Tisseront-ils des liens avec un peuple curieux, avide d’apprendre  et potentiellement clairvoyant, ce qui rendrait à leur savoir la noblesse de leur ambition ?