GINDT Myriam

Profession

  • Licenciée en Sciences Familiales et Sexologiques
  • Docteur en Médecine
  • Psychothérapeute en individuel et en systémique du couple

Bibliographie

« Les sex toys : tendance révélatrice de la libéralisation des mœurs ou symptôme de notre société de consommation ? ». Exposé présenté dans le cadre de l’Université d’Hiver 2006 organisée par la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial

Le sexe sans Sexe, Editions Labor, 2003

Pourquoi de nombreuses personnes sont-elles bloquées devant l’acte sexuel ? Quelles sont les motivations, souvent refoulées, qui les empêchent de vivre leur sexualité en harmonie ? Quelles sont les attitudes des partenaires vis-à-vis d’une maladie, d’un abandon, d’un aveu d’homosexualité ?

Dans une société moderne où le sexe parlé est souvent plus important que le sexe pratiqué, et où la sexualité n’est pas toujours facile à vivre, cet ouvrage envisage, sans voiles, à l’aide de témoignages cliniques et de recours à la psychothérapie, les problématiques qui touchent l’individu, lequel parfois  » tout en étant sexué, ne peut pas faire usage de son sexe « .

Le Taon et l’amour. A propos des désordres amoureux, Editions Publibook, 266p.

L’ouvrage est un recueil de poésies qui traverse de part en part les désaccords amoureux entre homme et femme. Chacun des poèmes est comme un hymne à la Femme, un appel à la conscience féminine. L’ensemble donne le courage de relever le défi d’être tour à tour, enfant, femme, mère et amante, et surtout, de se libérer du poids des traditions.

L’auteur scrute avec justesse ce qui éloigne l’homme de la femme, un peu comme si elle mesurait la distance mythique entre le ciel et la terre. Belle au bois dormant ou chaperon rouge, la femme doit mener un combat solitaire pour recouvrir sa liberté face à la Bête. L’amour pique, porte les blessures au cœur, arrache à la femme ses haillons, mais l’auteur rappelle qu’il arrive toujours le moment où la femme « peut choisir l’étoffe du vêtement et le confectionner »

Pandore

Le curieux brin de femme
Imaginant mille gâteries,
Saisit le sac à malices,
Pour découvrir ce qui,
De l’intérieur, vibre
Sans se faire voir.

Elle dénoue les noeuds
Qui enserrent la boite
Et s’emberlificote
Dans les ficelles.

Le couvercle à peine soulevé,
Libère mille furies
Qui déferlent aux quatre vents
De notre pauvre univers,
Semant, colère, haine, jalousie…

Maux horribles et funestes
Faisant siège au coeur humain,
Déchirant de toutes parts, l’homme.

Pandore comprenant sa méprise,
Endigua le mal en fermant la boîte.

Trop tard ! Resta impatience,
Qui n’eut pas le temps de sortir.

Patientent, ainsi, bien des femmes
Qui en Pénélope se déguisent et,
Attendent la vie entière, leur Ulysse !