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Dossier « Les riches nous coûtent cher »

Les riches nous coûtent cher #1: « La violence des riches »

la violence des riches

« La violence des riches, chronique d’une immense casse sociale », Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Zones, 2013, 10€

Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d’une phase d’intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d’un véritable pilonnage des classes populaires – un monde social fracassé, au bord de l’implosion. Loin d’être l’oeuvre d’un « adversaire sans visage », cette violence de classe a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d’un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp. À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».

Les riches nous coûtent cher #2: « La délinquance des riches »

sociolologie« La Sociologie des élites délinquantes – De la criminalité en col blanc à la corruption politique », Carla Nagels &  Pierre Lascoumes, Armand Colin, 2014, 303 p., 29€

La dénonciation régulière des « affaires » et des « scandales » laisse croire que les élites économiques et politiques ne sont pas à l’abri des mises en cause et des procès. Ces événements masquent pourtant une toute autre réalité. Les déviances et délinquances des élites ne sont pas perçues comme ayant la même gravité que celles portant atteinte aux personnes et aux biens. Elles ne suscitent pas non plus la même réaction sociale. Où place-t-on le curseur entre les déviances acceptables et celles qu’il faut réprouver pour assurer la stabilité d’une organisation sociale ? Suffit-il d’une norme pénale pour identifier un acte transgressif ? S’il y a bien eu des abus, leurs auteurs sont-ils vraiment mal intentionnés ? Quelle est enfin la sanction adéquate à ces débordements ? Ces enjeux sont autant intellectuels que politiques et éthiques. Afin de pouvoir construire des positions réfléchies sur le sujet, la maîtrise des connaissances scientifiques existantes est un préalable indispensable. Tel est l’apport de cet ouvrage.

dumping fiscal

« Dumping fiscal. Enquête sur un chantage qui ruine nos États », Eric Walravens, Les Petits matins/Institut Veblen, 2014, 208 p., 15€

Des multinationales aux travailleurs hautement qualifiés, des footballeurs aux retraités fortunés, nombreuses sont les formes de richesse que les pays cherchent à capter. Qu’importe l’idéal de «solidarité entre les peuples» affirmé dans les traités européens, la compétition économique domine les relations entre États. La fiscalité en est l’arme privilégiée. Chantage aux délocalisations, cadeaux démesurés, influence des sociétés d’audit, manoeuvres des paradis fiscaux… Les procédés diffèrent, mais le but du jeu demeure le même : attirer chez soi les investissements sans se préoccuper de l’impact chez le voisin. Un jeu qui s’avère très lucratif pour les entreprises, mais dont les contribuables payent lourdement le prix. Et qui contribue à délégitimer l’impôt en tant qu’outil de redistribution. L’auteur lève un coin du voile sur ces pratiques et rouvre le dossier de l’indispensable harmonisation fiscale européenne.

johnson

« Johnson m’a tuer – Journal de bord d’une usine en lutte », Louis Theillier, Futuropolis, 2014, 96p., 18€

Cela fait cinq ans que Louis Theillier travaille chez Johnson Mattey, une des plus grandes multinationales d’Angleterre, leader mondial de l’exploitation de platine et métaux précieux, fabriquant des catalyseurs destinés aux grands groupes industriels et automobiles. Le 31 janvier 2011, le directeur du site de Bruxelles annonce aux 300 employés la fermeture de l’usine, qui ne serait pas assez rentable et nécessiterait trop d’investissements. En réalité, le groupe est largement bénéficiaire mais la direction préfère délocaliser en Macédoine, où les ouvriers ne seront payés que trois cents euros par mois ! Incrédulité, colère, dégoût et inquiétude gagnent les ouvriers. Dès le premier jour, Louis Theillier, à la fois acteur et témoin, tel un reporter infiltré, décide de réaliser le journal de bord du conflit social, avec le Bic fourni par son employeur. Il relaie au jour le jour les événements au sein de l’usine, à travers un blog BD et une microédition interne, de façon à rendre compte de la situation des travailleurs, particulièrement représentative du malaise social ambiant. Des actions de blocage, en passant par les assemblées et les négociations, Louis Theillier met en scène les doutes, la rage, l’espérance, la fraternité et la lutte des ouvriers.

 Prolongations

dexia

« Dexia, démocratie confisquée », un film de Valentin Fayet, produit par ZINTV, 2014

En décembre 2011, ATTAC et le CADTM introduisaient un recours en justice contre l’État Belge. Le gouvernement en affaires courantes, accordait à la banque Dexia une garantie de plus de 50 milliards d’Euros sans débat parlementaire et sans contreparties ! La censure médiatique et un vote d’entérinement au Parlement en 2013 a rendu caduque le recours en justice. Le gouvernement belge se retrouve avec une épée de Damoclès au dessus de la tête qui entraîne des recapitalisations sans fin. L’augmentation vertigineuse de la dette publique qui en résulte est utilisée comme arme de chantage pour justifier une dose supplémentaire d’austérité contre la population. La branche saine de Dexia est depuis devenue Belfius. Une banque détenue à 100% par l’état mais qui continue d’agir comme une banque privée. Est-ce qu’il n’est pas temps de revendiquer un véritable service public financier, qui protégerait les intérêts de la population et non ceux d’une poignée d’actionnaires ?

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