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28/11/16 | Racisme & sexisme dans le secteur du care

20161128-racisme-sexisme

Préalable et champs d’analyse

Le préalable de notre réflexion s’inspire de la déclaration de l’OMS dans son rapport de 2006 : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale. » Il importe donc de prendre en compte le plus grand nombre des déterminants de santé.

D’autre part, la diversité culturelle est une réalité de nos sociétés contemporaines. Il convient donc de vivre ensemble, de communiquer, de composer la relation sur un pied d’égalité. C’est là que réside la difficulté, en particulier dans le secteur de la santé où la relation d’aide constitue par nature une rencontre inégale entre le patient et le soignant.

Ces réalités ont une incidence tant sur la qualité de la relation que de la qualité du travail, de l’accueil et des services. Parce que le secteur de la santé touche des personnes en situation de faiblesse et en demande d’aide, mais aussi parce qu’il se compose de beaucoup de travailleur(euse)s issu(e)s de l’immigration, le sexisme et le racisme constituent de véritables enjeux.

Questionnements au sujet des travailleur-seuse-s

Le care recouvre les activités professionnelles, médicales, paramédicales et psychosociales exercées dans les secteurs de l’aide et de soins, à savoir dans les hôpitaux, les maisons de repos, les services d’aide à domicile, les centres de jour, mais il est aussi le travail domestique et ménager dans ces institutions ou dans les associations. Il s’agit donc d’un secteur qui réunit des métiers très différents, souvent hiérarchisés.

Certaines catégories de travailleur-seuse-s, qui sont de plus en plus occupées par des femmes d’origine étrangère, ne bénéficient pas d’une reconnaissance de leur formation et/ou compétence. Elles sont confrontées à des nouvelles formes de travail (temps partiel, horaires flexibles), des conditions de travail pénibles et une faible rémunération. Plusieurs hypothèses expliqueraient cet état de fait : d’une part, le travail exercé dans le cadre professionnel « ressemble » à celui effectué à la maison pour des proches. D’autre part, certains mythes et représentations culturelles renvoient ces professions à des prédispositions féminines et font persister la division sexuelle du travail.

Par ailleurs, dans leurs pratiques, ces travailleurs (euses) sont confrontés(es) à des  personnes en demande d’aide et de soins, dont les cadres référentiels sont différents des leurs. Comment ces différences sont-elles prises en compte au quotidien, pour ne pas sombrer dans le piège du stéréotype et donner une réponse adaptée ?

Comment sont traitées ces questions dans le cadre de la formation des praticiens d’aide et de soins ?

Questionnements au sujet des patients

La place du patient dans la relation d’aide et de soin est un élément crucial du parcours de soin. En effet, une médecine qui se base sur les preuves, oubliant le contexte et le parcours du patient, peut se révéler contreproductive. Cependant, dans la réalité de terrain, il existe un rapport de force entre les dispensateurs de soins et les bénéficiaires dont les enjeux peuvent occasionner des rapports de pouvoir conflictuels prenant la forme d’intolérance, de harcèlement de discrimination ou de racisme. Commet éviter cette dérive, ramener un équilibre dans la relation pour une offre de soin respectueuse de toutes et tous ?

Dans un contexte multiculturel, les spécificités et demandes du patient devraient être prises en compte, comme par exemple les questionnements relatifs aux convictions religieuses qui amènent des exigences particulières, afin qu’une relation constructive puisse être établie. Comment composer avec les références individuelles spécifiques dans le cadre commun des institutions d’aide et de soins ?

Par ailleurs, notre société est confrontée à l’accroissement du nombre de personnes âgées issues de l’immigration et doit faire face à des approches culturelles différentes du vieillissement, de la prise en charge de ces ainé(e)s et de la mort. Comment est alors réfléchie la prise en compte de la personne migrante ? En particulier de la femme migrante ?

Objectifs

Autour d’un collège d’experts, nous désirons aborder un faisceau de questions concernant ces notions de sexisme et de racismes dans les différents secteurs du care et qui concerne à la fois les praticiens et les patients.

Nous chercherons les pistes de solution, afin que la dimension culturelle, la formation du personnel à la communication interculturelle et l’application de bonnes pratiques dans les structures d’aide et de soin soient reconnues comme éléments indispensables du travail des soignants,

Méthodologie

L’après-midi de travail se déroulera en deux temps : état des lieux des questionnements au sujet des pratiques et situations problématiques rencontrées. Ensuite, les pistes de solutions seront discutées.

Elle s’organisera en tours de table successifs au cours desquels la parole de chacun-e sera valorisée.

Date et lieu

  • Lundi 28 novembre 2016 de 13h30 à 17h
  • A Bruxelles Laïque, 18-20 avenue de Stalingrad – 1000 Bruxelles

Organisation